Le voilà, le plus beau cul du monde !!!
Qu'est ce que vous en dites, hein ???
Bon d'accord de face il lui manque un p'tit quelque chose qui n'a pas été retrouvé au moment des fouilles...
Mais de dos, c'est une pure merveille :
Sandrine
vendredi 29 octobre 2010
mercredi 27 octobre 2010
La boucle est bouclee
Voila, nous sommes sur le bateau du retour, quelque part entre Patras et Ancone. Le mauvais temps d'aujourd'hui a fini par nous pousser hors du Péloponnèse direction la France.
Pourtant, on sait qu'il fait froid chez vous et notre dernière baignade d'hier dans la mer Adriatique fut fort bonne. Quelques rouleaux ont manque de me noyer, j'ai bu deux bonnes tasses d'eau salée mais quel pied !!!
Entre les orages de ces derniers jours nous avons visite l'Acropole et l'agora d'Athènes, le site d'Epidaure et son merveilleux théâtre a l'acoustique parfaite, et, ce matin, Olympie berceau des Jeux Olympiques.
Nous ne pouvons pas mettre de photos en ligne sur l'ordinateur du bateau, nous le ferons en arrivant en France. Vous devrez donc patienter encore quelques heures avant de pouvoir découvrir, Mesdames, le plus beau cul que je n'aie jamais vu, celui d'Hermès de Praxitèle : une pure merveille de rondeur, de veloute, de sensualité, de muscle... un peu comme celui d'Olive mais en mieux...
Ça pourra aussi vous intéresser Messieurs puisqu'à l'époque, ce cher Hermès et ses copains batifolaient allègrement derrière les oliviers (les arbres, hein ?!).
Nous mettrons également en ligne quelques unes de nos plus belles photos dans les jours prochains ainsi que quelques tuyaux si jamais vous aviez envie de partir dans ces belles contrées.
Sandrine
Pourtant, on sait qu'il fait froid chez vous et notre dernière baignade d'hier dans la mer Adriatique fut fort bonne. Quelques rouleaux ont manque de me noyer, j'ai bu deux bonnes tasses d'eau salée mais quel pied !!!
Entre les orages de ces derniers jours nous avons visite l'Acropole et l'agora d'Athènes, le site d'Epidaure et son merveilleux théâtre a l'acoustique parfaite, et, ce matin, Olympie berceau des Jeux Olympiques.
Nous ne pouvons pas mettre de photos en ligne sur l'ordinateur du bateau, nous le ferons en arrivant en France. Vous devrez donc patienter encore quelques heures avant de pouvoir découvrir, Mesdames, le plus beau cul que je n'aie jamais vu, celui d'Hermès de Praxitèle : une pure merveille de rondeur, de veloute, de sensualité, de muscle... un peu comme celui d'Olive mais en mieux...
Ça pourra aussi vous intéresser Messieurs puisqu'à l'époque, ce cher Hermès et ses copains batifolaient allègrement derrière les oliviers (les arbres, hein ?!).
Nous mettrons également en ligne quelques unes de nos plus belles photos dans les jours prochains ainsi que quelques tuyaux si jamais vous aviez envie de partir dans ces belles contrées.
Sandrine
dimanche 24 octobre 2010
Les villages de l'Ile
Depuis hier nous mettons a profit le beau temps pour partir a la découverte des villages de l'ile de Chios, en voiture mais aussi a pied.
L'ile est apparemment grande productrice d'arbre a mastic. Nous ne savons pas exactement comment cela se récolte mais visiblement c'est un produit très largement utilise. Tout d'abord pour les façades et les balcons des maisons en guise de décoration.
Les arbres a mastic sont cultives au milieu des figuiers et des oliviers, en terrasse et plutôt dans le sud de l'ile.
Sur cette photo, on aperçoit en arrière plan a droite des vestiges de moulin a vent qui devaient servir pour l'huile d'olive mais aussi peut-être pour le mastic.
Le mastic est également utilise dans les produits domestiques. Il est connu depuis longtemps puisqu'il etait exporté jadis en Mésopotamie.
Plus récemment, les Ottomans qui avaient envahi l'ile de Chios, en faisait venir sur le territoire turque actuel pour blanchir les dents des femmes des harems... Ils en avaient tellement besoin qu'ils avaient laisse vivre les Grecs dans une relative tranquillité jusqu'au jour ou ils ont massacre la quasi totalité des habitants de l'ile en 1822. A cette époque, il y avait 118000 habitants sur l'ile. 47 000 furent envoyés en tant qu'esclaves sur les marches d'esclave a Smyrne et au Caire, quelques milliers s'enfuirent dans les iles alentours, 1800 furent épargnés afin qu'ils cultivent les arbres a mastic... tous les autres furent massacres.
200 ans après, les cranes et les os des martyrs sont encore exposes en partie dans une chapelle du monastère byzantin de Nea Moni.
Nous prenons le bateau ce soir pour arriver a Athènes demain matin a 7h. Nous visiterons l'Acropole avant de reprendre la voiture pour une traversée du Péloponnèse en quelques jours. Notre bateau de retour est réservé depuis Patra et nous arriverons a Ancone le vendredi ou le samedi de cette semaine (je ne sais plus).
Bises
Sandrine
L'ile est apparemment grande productrice d'arbre a mastic. Nous ne savons pas exactement comment cela se récolte mais visiblement c'est un produit très largement utilise. Tout d'abord pour les façades et les balcons des maisons en guise de décoration.
Les arbres a mastic sont cultives au milieu des figuiers et des oliviers, en terrasse et plutôt dans le sud de l'ile.
Sur cette photo, on aperçoit en arrière plan a droite des vestiges de moulin a vent qui devaient servir pour l'huile d'olive mais aussi peut-être pour le mastic.
Le mastic est également utilise dans les produits domestiques. Il est connu depuis longtemps puisqu'il etait exporté jadis en Mésopotamie.
Plus récemment, les Ottomans qui avaient envahi l'ile de Chios, en faisait venir sur le territoire turque actuel pour blanchir les dents des femmes des harems... Ils en avaient tellement besoin qu'ils avaient laisse vivre les Grecs dans une relative tranquillité jusqu'au jour ou ils ont massacre la quasi totalité des habitants de l'ile en 1822. A cette époque, il y avait 118000 habitants sur l'ile. 47 000 furent envoyés en tant qu'esclaves sur les marches d'esclave a Smyrne et au Caire, quelques milliers s'enfuirent dans les iles alentours, 1800 furent épargnés afin qu'ils cultivent les arbres a mastic... tous les autres furent massacres.
200 ans après, les cranes et les os des martyrs sont encore exposes en partie dans une chapelle du monastère byzantin de Nea Moni.
Nous prenons le bateau ce soir pour arriver a Athènes demain matin a 7h. Nous visiterons l'Acropole avant de reprendre la voiture pour une traversée du Péloponnèse en quelques jours. Notre bateau de retour est réservé depuis Patra et nous arriverons a Ancone le vendredi ou le samedi de cette semaine (je ne sais plus).
Bises
Sandrine
O Xostas, Taberna
A peine posés sur l'île de Chios, le tôlier de notre pension nous a indique cette taverne sur les hauteurs de la ville. En 2 soirs d'affilée on a a peine eu le temps de gouter au quart de la carte, et notre départ des ce soir pour Athènes nous privera du reste...
Tout y est absolument divin, tout en étant d'une simplicité qui n'a d'égale que la quantité d'huile d'olive, abondamment employée sur tous les mets
Allez, quelques intitules :
Purée de pois casses sauce citron
Fèves à l'aneth
Tourte aux oignons et à fêta
Confit d'aubergines aux oignons croquants et a la tomate
Boulettes de viande sauce tomate et cumin
Feuilles de vigne farcies, sauce fêta
Saucisses de pays
Tzaltsiki
Boulettes de pois chiches frites au yaourt
Salade d'herbes sauvages sautées au citron
C'est un aperçu qui nous change bien des kebabs turcs, qui ont un charme limite au bout du compte...
Olive
Tout y est absolument divin, tout en étant d'une simplicité qui n'a d'égale que la quantité d'huile d'olive, abondamment employée sur tous les mets
Allez, quelques intitules :
Purée de pois casses sauce citron
Fèves à l'aneth
Tourte aux oignons et à fêta
Confit d'aubergines aux oignons croquants et a la tomate
Boulettes de viande sauce tomate et cumin
Feuilles de vigne farcies, sauce fêta
Saucisses de pays
Tzaltsiki
Boulettes de pois chiches frites au yaourt
Salade d'herbes sauvages sautées au citron
C'est un aperçu qui nous change bien des kebabs turcs, qui ont un charme limite au bout du compte...
Olive
vendredi 22 octobre 2010
Hoşçakal Türkiye et Kalimera la Grece
Voila, notre bateau est réservé pour ce soir pour une petite traversée d'une heure vers l'ile Grecque de Chios a seulement quelques encablures de Çesme.
Nous avons passe notre dernière nuit a Izmir dans une pension un peu miteuse, mais pour 5 euros par personne on ne peut pas demander le grand luxe.
Nous avons prévu de nous trouver un petit camping ou bien un petit coin sauvage pour se poser deux ou trois jours a Chios, nous reposer, nous laisser vivre, manger, faire la sieste, nous balader, nous baigner, regarder les pêcheurs, boire le thé, lire, discuter...
A bientôt
Sandrine
Nous avons passe notre dernière nuit a Izmir dans une pension un peu miteuse, mais pour 5 euros par personne on ne peut pas demander le grand luxe.
Nous avons prévu de nous trouver un petit camping ou bien un petit coin sauvage pour se poser deux ou trois jours a Chios, nous reposer, nous laisser vivre, manger, faire la sieste, nous balader, nous baigner, regarder les pêcheurs, boire le thé, lire, discuter...
A bientôt
Sandrine
jeudi 21 octobre 2010
Oto servis et oto kuafor
J'ai mis a profit les derniers jours en Turquie pour une petite séance de soins pour la vaillante Mercedes
J'ai commence par le pot d'échappement, plus particulièrement le silencieux central. La traversée de voies de chemin de fer lui avaient donne un coup, non pas fatal, mais bien handicapant. Le système D turc fait des merveilles : pour 35 euros un gars sympa m'a découpé le silencieux et repose un neuf, made in Turkiye, a la place.
Tout est prêt pour le retour, reste a cacher dans le faux plancher spécial drogues, non pas du hasch mais des loukoums et du savon d'Alep. On en a PLEIN
J'ai commence par le pot d'échappement, plus particulièrement le silencieux central. La traversée de voies de chemin de fer lui avaient donne un coup, non pas fatal, mais bien handicapant. Le système D turc fait des merveilles : pour 35 euros un gars sympa m'a découpé le silencieux et repose un neuf, made in Turkiye, a la place.
J'ai aussi profite de ce garage pour faire nettoyer et tarer les injecteurs du moteur... et hop, en moins de temps qu'il n'en faut pour dire ouf, et les voila sur l'établi puis réinstallés dans le moteur.
A 35 autres euros l'opération, c'est une affaire, et la Mercedes se sent pousser des ailes
Puis je suis passe chez le kuafor, pour un décrassage en règle du moteur : pulvérisation de gazole et nettoyage au Kärcher chaud, le résultat est nickel ...
Tout est prêt pour le retour, reste a cacher dans le faux plancher spécial drogues, non pas du hasch mais des loukoums et du savon d'Alep. On en a PLEIN
Olive
Turquiiie cest finiiii
Nous voici arrives a Çesme, sans doute pour notre dernière nuit en Turquie.
Nous avons visite ce matin le site d'Ephèse dont voici quelques jolies photos. Les deux monuments principaux a visiter sont le théâtre, en travaux actuellement, et la bibliothèque de Celcus construite en 117. Depuis notre retour en Turquie nous avons appris a nous lever tôt pour essayer d'arriver les premiers sur les sites touristiques. A Pammukale, c'était plutôt raté : des dizaines de bus nous avaient devancés.
Ici à Ephèse, nous nous sommes un peu mieux débrouillés. Nous avons eu le temps de voir l'immense théâtre de 24 000 places pour nous tout seuls. Et surtout, nous avons pu admirer la bibliothèque avec la lumière du soleil qui sortait juste de derrière la colline : les pierres ont pris une belle couleur dorée, faisant ressortir la beauté du lieu. 12000 rouleaux étaient conserves à l'époque dans cette bibliothèque ou l'ingénieux architecte avait pris soin de monter une double cloison - deux murs épais espaces de plus de 1m - pour protéger les manuscrits de l'humidité.
Le site est vraiment sympa, assez bien restaure grâce aux Autrichiens qui financent les travaux du théâtre et de la bibliothèque.
Mais la horde des touristes est devenue vite intolérable. Des dizaines de groupes défilent les uns après les autres, ballades par un guide qui fait son petit discours en quelques minutes dans le meilleur des cas, en quelques mots seulement dans le pire des cas. C'est vraiment impressionnant et les rues pavées de marbre se transforment en champ de foire ou tout le monde cherche son groupe, veut se faire prendre en photo devant telle ou telle statue, crie plus fort que les autres... C'est assez comique, mais avec Olive nous regrettons bien les sites calmes et cependant majestueux du nord et de l'est de la Turquie. Nous avions le Monastère de Sumela, Ani, le palais d'Ishak Pacha presque pour nous tout seul pour seulement 1.50 euros chacun. Depuis quelques jours nous partageons les sites avec des milliers de personnes... pour 10 euros chacun.
Demain matin nous prenons la direction de Cesme pour trouver un ferry pour embarquer pour l'ile grecque de Chios et nous reposer deux jours sans trop bouger. On commence a ressentir la fatigue de ces 7 dernieres semaines et nous serons contents de rentrer. J'ai bien l'intention de venir manifester moi aussi a Macon ou ailleurs.
On profite encore des chaleurs d'ici, nous nous sommes encore baignes ce matin et nous avons joue comme des gamins au saut au longueur sur la plage...
A bientot, depuis la Grece
Sandrine
mercredi 20 octobre 2010
Grandeur et décadence
Ça doit être du à la fatigue du voyage... Mais là, on a trouvé notre pompon... Pamukale/Hierapolis est un site absolument fantastique avec des concrétions calcaires formant une myriade de bassins de toutes tailles se déversant les unes dans les autres.
Les Romains avaient déjà repéré le coin pour y construire des établissements thermaux grandiloquents, mais aujourd'hui, les gens affluent du monde entier pour profiter du site. Les Turcs ont bien (trop bien) exploité le filon et le site a perdu beaucoup de sa magie.
Pendant des décennies, l'eau a été canalisée pour alimenter des piscines (à 30 degrés ) en contrebas, asséchant une bonne partie du site.
Alors pour nous qui nous sommes décarcassé pour trouver de chouettes coins pendant bientôt 7 semaines, c'est un peu la goutte d'eau qui fait déborder la vasque.
Les 10€ d'entrée (par tête) sont difficilement compensés par le site, pourtant pas mal de boudins (au sens propre) manquent en permanence de glisser et de se rétamer le cul dans l'eau...!
Bon je vais arrêter de me plaindre de mon pauvre sort, ça pourrait être pire !
Allez à plus, et courage pour les retraites !
Olive
Les Romains avaient déjà repéré le coin pour y construire des établissements thermaux grandiloquents, mais aujourd'hui, les gens affluent du monde entier pour profiter du site. Les Turcs ont bien (trop bien) exploité le filon et le site a perdu beaucoup de sa magie.
Pendant des décennies, l'eau a été canalisée pour alimenter des piscines (à 30 degrés ) en contrebas, asséchant une bonne partie du site.
Alors pour nous qui nous sommes décarcassé pour trouver de chouettes coins pendant bientôt 7 semaines, c'est un peu la goutte d'eau qui fait déborder la vasque.
Les 10€ d'entrée (par tête) sont difficilement compensés par le site, pourtant pas mal de boudins (au sens propre) manquent en permanence de glisser et de se rétamer le cul dans l'eau...!
Bon je vais arrêter de me plaindre de mon pauvre sort, ça pourrait être pire !
Allez à plus, et courage pour les retraites !
Olive
mardi 19 octobre 2010
L'automne
Juste un petit article pour vous dire que l'automne s'installe ici aussi. Depuis deux ou trois jours, il pleut par moment et aujourd'hui on peut dire que c'est presque le déluge.
Du coup on a quitte la cote pour le moment pour monter au nord direction Pamukkale et Hierapolis, deux sites magnifiques que nous espérons découvrir sous le soleil demain.
Les arbres commencent a prendre leurs couleurs d'automne et nous nous habillons un peu plus. Pas de gelée annoncées, mais en une semaine nous avons perdu quand même quelques degrés !
Nous saurons d'ici peu quand se fera notre passage en Grèce sur l'ile de Chios, probablement en fin de semaine.
Je pense que nous avons fini de vous narguer avec nos eaux de baignade couleur turquoise, des températures plus qu'estivales et nos p'tit déj sur la plage... Mais on en a bien profite !
Sandrine
Du coup on a quitte la cote pour le moment pour monter au nord direction Pamukkale et Hierapolis, deux sites magnifiques que nous espérons découvrir sous le soleil demain.
Les arbres commencent a prendre leurs couleurs d'automne et nous nous habillons un peu plus. Pas de gelée annoncées, mais en une semaine nous avons perdu quand même quelques degrés !
Nous saurons d'ici peu quand se fera notre passage en Grèce sur l'ile de Chios, probablement en fin de semaine.
Je pense que nous avons fini de vous narguer avec nos eaux de baignade couleur turquoise, des températures plus qu'estivales et nos p'tit déj sur la plage... Mais on en a bien profite !
Sandrine
vendredi 15 octobre 2010
Mission accomplie
Coucou,
nous voila de retour en Turquie, après un passage de frontière relativement correct hier : 1h30 pour des tampons, signatures, timbres fiscaux, aller-retours entre les différents guichets ...
Nous avons donc accès de nouveau librement a notre blog et je m'empresse de relater notre mission au Krak des Chevaliers.
Nous avons passe pas loin de deux heures sur le site tellement c'est grandiose : la vue, les nombreux coins et recoins, le tour des remparts, les écuries, la cantine, la salle des chevaliers, la chapelle... C'est un monument relativement bien conserve, qui en impose par sa situation géographique, l'épaisseur de ses murs, la taille de ses remparts...
Ce château permettait aux croises de surveiller l'arrivée d'éventuels 'envahisseurs' du cote de la mer et du cote de la plaine a l'Est. Tout un chapelet de citadelles et châteaux a été construit dans cette région, permettant ainsi aux Francs se faire des signaux du fumée pour annoncer un danger et défendre de cette manière cet accès a la Terre Sainte.
Nous avons essaye d'imaginer les conditions de vie d'une garnison de plus de 2000 hommes (et combien de chevaux?). Le seul luxe de l'époque était les latrines. Sinon pas de douche puisqu'il a fallu attendre que ce soit les arabes qui s'emparent de la citadelle pour que soient installes des bains. Ils étaient plus propres que nous !
Il devait donc y régner une sacrée puanteur entre les aisselles, les pieds, le crottin de cheval, les blesses gangreneux, les cuisines...
La chapelle est sobre mais élégante, et nous avons arpentes méticuleusement les dalles. Pas une seule inscription n'est visible malheureusement, ni de Geoffroy Le Rat ni de qui que ce soit. La chapelle a été transformée par la suite en mosquée lors de la conquête arabe, ont-ils efface les traces existantes ?
Nous avons quand même pu ramasse deux cailloux : un dans la chapelle même, l'autre devant l'entrée et nous avons fleuri d'un rameau d'olivier une petite urne.
Si Geoffroy Le Rat était un preux chevalier, il a du arpenter longuement la salle des Chevalier, jolie pièce de style gothique, manger du pain qui nécessitait que le four soit chauffe en continu 24h24 et 7j7, pisser dans une des douze latrines au fond du réfectoire (pour 2000 hommes...), gravir l'escalier a vis qui monte a la tour du commandeur pour y recevoir des ordres...
Le Krak a été une grande étape sur notre périple, un des plus beaux monuments que nous ayons vus jusqu'à présent.
Aujourd'hui nous longerons un peu la mer en Turquie pour une petite étape, pour essayer de gouter les délicieux bananes d'Anamur et de visiter encore quelques ruines en surplomb de la mer. Ce matin nous avons pris notre petit déjeuner sur le port, il fait déjà chaud et j'espère que nous pourrons baigner cet après-midi ! Il faut combien de degrés en France déjà ???
Sandrine
nous voila de retour en Turquie, après un passage de frontière relativement correct hier : 1h30 pour des tampons, signatures, timbres fiscaux, aller-retours entre les différents guichets ...
Nous avons donc accès de nouveau librement a notre blog et je m'empresse de relater notre mission au Krak des Chevaliers.
Nous avons passe pas loin de deux heures sur le site tellement c'est grandiose : la vue, les nombreux coins et recoins, le tour des remparts, les écuries, la cantine, la salle des chevaliers, la chapelle... C'est un monument relativement bien conserve, qui en impose par sa situation géographique, l'épaisseur de ses murs, la taille de ses remparts...
Ce château permettait aux croises de surveiller l'arrivée d'éventuels 'envahisseurs' du cote de la mer et du cote de la plaine a l'Est. Tout un chapelet de citadelles et châteaux a été construit dans cette région, permettant ainsi aux Francs se faire des signaux du fumée pour annoncer un danger et défendre de cette manière cet accès a la Terre Sainte.
Nous avons essaye d'imaginer les conditions de vie d'une garnison de plus de 2000 hommes (et combien de chevaux?). Le seul luxe de l'époque était les latrines. Sinon pas de douche puisqu'il a fallu attendre que ce soit les arabes qui s'emparent de la citadelle pour que soient installes des bains. Ils étaient plus propres que nous !
Il devait donc y régner une sacrée puanteur entre les aisselles, les pieds, le crottin de cheval, les blesses gangreneux, les cuisines...
La chapelle est sobre mais élégante, et nous avons arpentes méticuleusement les dalles. Pas une seule inscription n'est visible malheureusement, ni de Geoffroy Le Rat ni de qui que ce soit. La chapelle a été transformée par la suite en mosquée lors de la conquête arabe, ont-ils efface les traces existantes ?
Nous avons quand même pu ramasse deux cailloux : un dans la chapelle même, l'autre devant l'entrée et nous avons fleuri d'un rameau d'olivier une petite urne.
Si Geoffroy Le Rat était un preux chevalier, il a du arpenter longuement la salle des Chevalier, jolie pièce de style gothique, manger du pain qui nécessitait que le four soit chauffe en continu 24h24 et 7j7, pisser dans une des douze latrines au fond du réfectoire (pour 2000 hommes...), gravir l'escalier a vis qui monte a la tour du commandeur pour y recevoir des ordres...
Le Krak a été une grande étape sur notre périple, un des plus beaux monuments que nous ayons vus jusqu'à présent.
Aujourd'hui nous longerons un peu la mer en Turquie pour une petite étape, pour essayer de gouter les délicieux bananes d'Anamur et de visiter encore quelques ruines en surplomb de la mer. Ce matin nous avons pris notre petit déjeuner sur le port, il fait déjà chaud et j'espère que nous pourrons baigner cet après-midi ! Il faut combien de degrés en France déjà ???
Sandrine
jeudi 14 octobre 2010
Un p'tit tour dans le désert, sur la route de l'Irak
C'est un p'tit tour dans le désert, sur la route de l'Irak a la recherche d'une cite romaine magnifique, de bédouins accueillants et de grands espaces.
Jugez plutôtet on a même croise un autre escargot Mercedes !
De retour a Alep, dans le bruit et l'excitation de la ville, il ne nous a pas fallu longtemps pour nous faire entuber...
Le palais réservé la semaine dernière s'est un peu transforme en citrouille, en tous cas les chambres sont beaucoup plus petites que celle que l'on m'avait montré....
Alors cet hôtel a éviter est le Dar Halabia...! Par contre on peut tout a fait vous conseiller le campement de Wadi Moussa, en pleine palmeraie (photos plus haut) a Palmyre... prix modique et dattes a gogo !
Demain on repasse en Turquie !
Olive
mardi 12 octobre 2010
Envoyés spéciaux
Aujourd'hui, découverte de Palmyre. Le site a l'air grandiose, immense, majestueux. Ce n'est pourtant pas de cela dont je vous parlerai aujourd'hui mais plutôt de demain.
C'est une grande journée qui s'annonce demain car nous allons découvrir un des nombreux sites fabuleux de la Syrie : le Krak des chevaliers, pas très loin de la frontière libanaise, a l'ouest du pays. Il s'agit d'une sorte de forteresse construite au moment des croisades. Nous avons une mission spéciale a remplir là-bas.
En effet, notre secrétaire agent infiltrant, qui corrige nos articles et les met en ligne en raison de la censure syrienne, descend d'une longue lignée de conquérants, puisqu'un de ses aïeux est enterré dans la chapelle du château du Krak. Nous avons pour mission d'essayer de retrouver la dalle où serait inscrite son nom, de recueillir un petit fragment de pierre et peut-être de fleurir la dalle. Cette quête de la pierre tombale rajoutera du piment a une journée qui s'annonce déjà prometteuse...
Des photos de l'endroit seront mises en ligne plus tard.
Nous avons quitte Damas ce matin, sans trop de difficulté pour trouver la route de Tadmor (Palmyre). On a enfile quelques 200 km de route au milieu de nulle part, de grandes étendues désertiques, impressionnant. Ce soir nous essaierons de dormir dans la palmeraie de Palmyre...
A bientôt
Sandrine
lundi 11 octobre 2010
Palais et autres splendeurs...
Bon on n'est pas la que pour vous parler de bagnoles et de petits chats...
L'histoire ici a laisse des traces formidables...
La mosquée des Ommeyades, au centre de Damas, un lieu de vie a l'extérieur comme a l'intérieur
Au font on devine les mosaïques les plus belles du monde, tout simplement en or, massif bien sur...
Détail d'une des voutes :
Hier, nous sommes allés a Bosra, dans le sud du Pays découvrir le théâtre antique Romain, parfaitement conserve, avec ses 17 000 places
Et puis on ne se lasse pas de flâner dans les palais et caravansérails de la vieille ville (Sandrine et Guy sont partis ce matin en reprendre une dose)
Cet après-midi, j'emmène Guy pour une seconde séance au Hammam ; la première, dans le plus beau de la ville a été un enchantement pour les yeux, mais le service était plus que minimal...
Cet après-midi, on vise un vieux hammam, moins prestigieux, mais beaucoup moins touristique, et on devrait pouvoir se faire frotter et masser comme il le faut
Demain, début du retour, ayant atteint notre point les plus méridional. On commence par Palmyre, ville romaine en plein désert, et on passera ensuite au Krak des Chevaliers avant de rejoindre Alep
A pluche
Olive
L'histoire ici a laisse des traces formidables...
La mosquée des Ommeyades, au centre de Damas, un lieu de vie a l'extérieur comme a l'intérieur
Au font on devine les mosaïques les plus belles du monde, tout simplement en or, massif bien sur...
Détail d'une des voutes :
Hier, nous sommes allés a Bosra, dans le sud du Pays découvrir le théâtre antique Romain, parfaitement conserve, avec ses 17 000 places
Et puis on ne se lasse pas de flâner dans les palais et caravansérails de la vieille ville (Sandrine et Guy sont partis ce matin en reprendre une dose)
Cet après-midi, j'emmène Guy pour une seconde séance au Hammam ; la première, dans le plus beau de la ville a été un enchantement pour les yeux, mais le service était plus que minimal...
Cet après-midi, on vise un vieux hammam, moins prestigieux, mais beaucoup moins touristique, et on devrait pouvoir se faire frotter et masser comme il le faut
Demain, début du retour, ayant atteint notre point les plus méridional. On commence par Palmyre, ville romaine en plein désert, et on passera ensuite au Krak des Chevaliers avant de rejoindre Alep
A pluche
Olive
Les bagnoles... en Syrie
Autant vous le dire tout de suite, la Syrie est beaucoup plus excitante question bagnoles que la Turquie !
En préambule, on trouve de magnifiques Mercedes comme cette W108 de la fin des années 60 dans un état impeccable : (dommage pour les jantes un peu trop clinquantes...)
C'est la plus belle que j'aie vu depuis bien longtemps.
On voit aussi pas mal d'autres vieilles Mercedes traversant toutes les époques depuis les années 50, principalement des 123 berline, quasiment toutes en version essence 230.
Pour ce qui est des bagnoles neuves, ce sont les Coréens qui on la plus grosse part du gâteau avec des Hyundai et des Kia. Les chauffeurs de Taxi se contentent de microscopiques Sapa iraniennes (voir plus bas, les petites voitures jaunes) qui semblent a peine plus solides qu'une Mini Comtesse des alcooliques auvergnats.
La notre, de Mercedes continue a avaler les kilomètres sans sourciller, malgré les difficultés routières, a savoir cassures dans le goudron et nids de poule, poussière et cailloux volants (le pare brise n'a pas aime du tout...) J'en cherche des a présent un auprès de mes lecteurs des forums de Mercedes, fume vert avec le liseré bleu en haut... a bon entendeur !
Pour ceux qui auraient en tète un tel voyage, la w123 est idéale, il faut cependant ne pas avoir trop peur de la saloper un peu...
Le protège carter, disponible chez Mercedes Benz France pour 60 euros est indispensable, on a touche plusieurs fois, même sur route goudronnée...!
Hier j'ai fait faire la vidange dans un petit garage pour moins de 10 euros, thé et discussions en prime... Il voulait aussi me nettoyer l'auto de fond en comble, intérieur, extérieur, passer les moteur et le dessous au Kärcher et a l'essence...
Je pense que je craquerai d'ici la fin du voyage et que je vais faire astiquer le moteur a la brosse a dents en Turquie, juste avant de repasser en Grèce
Olive
En préambule, on trouve de magnifiques Mercedes comme cette W108 de la fin des années 60 dans un état impeccable : (dommage pour les jantes un peu trop clinquantes...)
C'est la plus belle que j'aie vu depuis bien longtemps.
On voit aussi pas mal d'autres vieilles Mercedes traversant toutes les époques depuis les années 50, principalement des 123 berline, quasiment toutes en version essence 230.
Pour ce qui est des bagnoles neuves, ce sont les Coréens qui on la plus grosse part du gâteau avec des Hyundai et des Kia. Les chauffeurs de Taxi se contentent de microscopiques Sapa iraniennes (voir plus bas, les petites voitures jaunes) qui semblent a peine plus solides qu'une Mini Comtesse des alcooliques auvergnats.
La notre, de Mercedes continue a avaler les kilomètres sans sourciller, malgré les difficultés routières, a savoir cassures dans le goudron et nids de poule, poussière et cailloux volants (le pare brise n'a pas aime du tout...) J'en cherche des a présent un auprès de mes lecteurs des forums de Mercedes, fume vert avec le liseré bleu en haut... a bon entendeur !
Pour ceux qui auraient en tète un tel voyage, la w123 est idéale, il faut cependant ne pas avoir trop peur de la saloper un peu...
Le protège carter, disponible chez Mercedes Benz France pour 60 euros est indispensable, on a touche plusieurs fois, même sur route goudronnée...!
Hier j'ai fait faire la vidange dans un petit garage pour moins de 10 euros, thé et discussions en prime... Il voulait aussi me nettoyer l'auto de fond en comble, intérieur, extérieur, passer les moteur et le dessous au Kärcher et a l'essence...
Je pense que je craquerai d'ici la fin du voyage et que je vais faire astiquer le moteur a la brosse a dents en Turquie, juste avant de repasser en Grèce
Olive
dimanche 10 octobre 2010
Couvre-chefs, ou plutôt couvre-cheftaines...
Déjà un peu plus de cinq semaines que nous sommes partis et quatre que nous avons mis les pieds en Turquie. Le trajet a été long jusqu'à Damas et nous avons traverse des régions fort différentes, des villes, des campagnes, des villages.
Tout le long de ce trajet j'ai note une évolution dans le port du voile par les femmes.
Même si nous ne nous sommes pas promenés dans les quartiers les plus traditionalistes, a Istanbul, beaucoup de jeunes n'en portent pas du tout et sont vêtues a "l'occidentale". Beaucoup de jeunes femmes portent également un foulard, mais presque comme un article de mode. Bien que toujours noue strictement sans qu'aucun cheveux ne dépasse, il est assorti a la robe, a la jupe, au sac a main. Ces jeunes portent même des robes ou des jupes très cintrées, des hauts très près du corps. Elles sont très très féminines, souvent bien maquillées et portent des talons hauts la plupart du temps. Elles sortent entre filles ou avec des garçons, fument le narguilé ou des clopes, tiennent leur chéri par la main ou se serrent contre lui dans les bars a narguilé.
Sur la cote nord de la Turquie, le long de la mer noire, les filles sont également peu voilées dans l'ensemble. La cote est un lieu de vacances pour les Turcs et on vient pour s'y amuser pendant les vacances.
Par contre, des que l'on s'éloigne de la cote pour descendre vers le Sud Est du pays les choses changent. Les voiles perdent en couleur et deviennent gris, marrons, bleu marine. Les boutiques de pardessus fleurissent. On voit tout de même les plus jeunes les cheveux libres et en tenues "occidentales" (je n'aime pas ce mot, mais c'est plus aise pour la comparaison). Même dans les villes dites plus conservatrices comme Erzurum nous n'avons pas beaucoup vu de femmes tout de noir vêtues.
Dans les campagnes, les femmes portent un fichu sur la tête pour les travaux dans les champs ou a la maison.
A Sanliurfa, dernière grande ville Turc avant le passage en Syrie, nous avons vu pas mal de femmes en noir des pieds a la tête, emmitouflées dans un grand linge noir mais elles venaient en pèlerinage sur le tombeau d'Abraham.
Par contre, le nord de la Syrie s'est révélé particulièrement traditionaliste. On voit couramment dans les villages des petites jeunes filles de 7-10 ans voilées pour aller a l'école et dans les villages et les petites villes pas une femme la tête nue.
Alep a été pour moi un peu oppressante : des dizaines et des dizaines et des dizaines de femmes recouvertes de noir, un voile leur cachant le visage ou avec simplement un mince espace pour les yeux (quand elles ne portaient pas de grosses lunettes de soleil noires). Quelques jeunes étaient habillées librement, mais la grande majorité d'entre elles sont toutes voilées et beaucoup ont le visage cache. Je me demande comment elles font pour se reconnaitre quand elles se donnent rendez-vous en ville, comment elles arrivent a marcher de nuit... L'ambiance y est un peu lourde et malgré la présence de nombreux touristes, je ne m'y suis pas sentie super a l'aise.
A Hama (la ville des norias), je me reposais tranquillement sur un banc dans un parc, seule, quand une de ces femmes tout en noir est venue me demander si je voulais bien qu'on discute un peu. C'est avec plaisir que j'ai accepte, elle a retire sa voilette qui lui couvrait le visage, elle avait 20 ans. Après quelques banalités sur nos vies respectives elle a vite aborde le sujet de l'islam pour savoir ce que j'en connaissais. Mon anglais est limite, mais là, il l'était encore plus ! Elle m'a tenu un discours sur l'amour de l'islam, son ouverture, sa tolérance. Puis elle a voulu me faire visiter une mosquée mais toutes étaient fermées. Elle a voulu savoir si un jour je me tournerai vers l'islam... Discours un peu bizarre, je ne sais toujours pas trop quoi en penser.
A Damas on voit de tout : des fantômes noirs, des femmes joliment voilées bien maquillées, des jeunes femmes qui sortent le soir dans les bars cheveux nus ou voiles. Du coup l'ambiance est plus 'détendue' qu'a Alep. C'est vraiment génial.
Certaines choses choquent encore mon regard d'occidentale comme cette petite fille voilée vue dans le souk alors qu'elle ne devait pas avoir plus de 3 ans et ce petit bébé d'à peine 1 an voilée dans la cour de la mosquée. J'essaie de ne pas avoir trop de préjugés, mais je me demande si elles pourront réellement choisir plus tard de porter ou non le voile.
En tout cas, voilées ou non de noir, lorsqu'elles arrivent au hammam, elles posent tout, rigolent et fument comme des pompiers !
Sandrine
L'aventure ...
L'aventure ...
L'on entend souvent parler de notre "aventure"... Je mets des guillemets parce qu'en fait d'aventure, notre long et beau voyage est loin d'être un chemin taillé dans la jungle à coups de machette !
Il est bel et bien aventureux de ne pas trop savoir où l'on dormira le soir suivant, et qui l'on va bien pouvoir rencontrer, mais ces contrées de l'autre bout de la Méditerranée sont on ne peut plus hospitalières et faciles à vivre.
Il fait d'abord très beau, la pluie n'est qu'un lointain souvenir ; les Grecs, Turcs et Syriens rencontrés jusqu'à présent contribuent aussi a garder la météo au beau fixe. Partout, absolument partout, nous avons été accueillis avec le sourire et souvent un verre de thé.
Et puis il y a la belle ville de Damas. Peut être la plus belle du monde, en tous cas la plus charmante et envoûtante... Entre la frénésie incroyable du souk, la beauté des palais, les soins des hammams, et la douceur d'un narguilé en terrasse ou celles de pâtisseries aux pistaches qui font digérer les kilomètres, l'on oublie vite que l'on est (ou serait) des aventuriers !!!
mercredi 6 octobre 2010
Damas, nous voila enfin !
Encore une grande etape sur notre periple, je dirai meme L'etape : Damas.
Nous sommes arrives ce midi et c'est deja un enchantement : la grande mosquee des Omeyyades, les souks, notre petit hotel dans une vieille maison ottomane (Papa Guy, ca va te plaire), l'houmos et le foul de midi et la glace a la pistache... Un vrai regal pour les yeux, les oreilles, le ventre !
Demain, visite de palais, et je suis bien interessee pour decouvrir le bimaristan de la ville (vous chercherez sur internet ce que c'est). Les arabes etaient de grands scientifiques, on l'a un peu oublie, alors demain je pars sur le traces du grand Ins Sina plus connu chez nous et en Andalousie sous le nom d'Avicenne. J'avais deja suivi ses traces lors de mon voyage en Ouzbekistan puisque grand homme est ne pres de Boukhara. Voila pour la petite histoire.
Puis nous irons chacun de notre cote au hamam, avant de nous retrouver a l'hotel... Olive aura la chance d'aller dans un des plus vieux et des plus beaux de la ville. Les femmes doivent malheureusement se contenter d'etablissement plus modestes.
Vendredi soir mon pere arrive par avion pour finir le voyage avec nous. Nous avons hate de lui faire decouvrir les mille douceurs orientales rencontrees jusqu'ici. Pour ceux d'entre vous qui ne le connaissent pas voici deux petites photos : en touareg et en yemenite (desolee pour le sens de la photo)
A +
Sandrine
Nous sommes arrives ce midi et c'est deja un enchantement : la grande mosquee des Omeyyades, les souks, notre petit hotel dans une vieille maison ottomane (Papa Guy, ca va te plaire), l'houmos et le foul de midi et la glace a la pistache... Un vrai regal pour les yeux, les oreilles, le ventre !
Demain, visite de palais, et je suis bien interessee pour decouvrir le bimaristan de la ville (vous chercherez sur internet ce que c'est). Les arabes etaient de grands scientifiques, on l'a un peu oublie, alors demain je pars sur le traces du grand Ins Sina plus connu chez nous et en Andalousie sous le nom d'Avicenne. J'avais deja suivi ses traces lors de mon voyage en Ouzbekistan puisque grand homme est ne pres de Boukhara. Voila pour la petite histoire.
Puis nous irons chacun de notre cote au hamam, avant de nous retrouver a l'hotel... Olive aura la chance d'aller dans un des plus vieux et des plus beaux de la ville. Les femmes doivent malheureusement se contenter d'etablissement plus modestes.
Vendredi soir mon pere arrive par avion pour finir le voyage avec nous. Nous avons hate de lui faire decouvrir les mille douceurs orientales rencontrees jusqu'ici. Pour ceux d'entre vous qui ne le connaissent pas voici deux petites photos : en touareg et en yemenite (desolee pour le sens de la photo)
Vous comprendrez donc qu'il peut se fondre tres facilement dans n'importe quelle ambiance...
A +
Sandrine
mardi 5 octobre 2010
Chasse aux villes oubliées
Chasse aux villes oubliées
Cela a été notre occupation pendant 2 jours.
Faisant route au sud est d'Alep on est partis a la recherche des "dead cities". Ce sont des villages extrêmement anciens, de l'époque byzantine (entre le III et le V e siècle), qui ont par bonheur échappé aux tremblements de terre
On les trouve parsemés dans un grand massif calcaire, qui constitue le premier contrefort après les longues plaines du sud de la Turquie.
A noter, vu leur age, les villages n'ont pas de mosquées, mais des églises et des basiliques....
Et la grande basilique est celle de St Siméon le Stylite (un véritable tare.... faites donc des recherches !)
La chasse en photos :
Olive
Norias sur l'Oronte
Bonjour,
nous avons pose nos sacs cet après-midi dans la jolie ville d'Hama, entre Alep et Damas après deux jours dans le Massif Calcaire (Olive vous en parlera).
Hama est célèbre pour ses norias, ses grandes roues a eau qui alimentaient en eau les jardins de la ville. L'Oronte traverse la cite après avoir fait de multiples méandres dans les djebels alentours.
Plusieurs roues sont encore en activité, mais elles sont bien souvent remplacées par des motopompes.
Il existait toute une corporation de charpentiers spécialisés dans la construction de ces norias qui peuvent atteindre jusqu'à 20m de haut. Le courant fait tourner la roue, installée sur une petite digue au bord de la rivière. L'eau, ainsi captée dans des petites godets fixes tout autour de la roue, est déversée ensuite en hauteur dans un aqueduc lorsque les godets atteignent le sommet de la roue (cf les photos pour ceux qui n'ont pas compris mes explications pourtant très claires).
Je ne saurais vous dire si ce système a été invente ici et en quel année, quoiqu'il en soit quelques siècles plus tard la technique fonctionne toujours. Il reste visiblement quelques artisans maitrisant ce savoir faire puisque l'une des roues a été réparée depuis mars 2009.
En tournant sur son socle en bois, l'axe de la roue frotte et émet un son plus ou moins grinçant, c'est impressionnant. On dirait que la roue chante. Il parait que les artisans savent, simplement a l'oreille, si la noria tourne bien ou non... Je veux bien le croire.
Demain matin je visiterai le palais Azem construit en 1740, une petite réplique du palais éponyme de Damas tandis qu'Olive ira sans doute au hammam. Puis un petit tour dans le souk et nous reprendrons la route pour Damas pour quelques jours.
Sandrine
dimanche 3 octobre 2010
Alep
On a trouve a l'hôtel un ordinateur pirate qui nous permet cette fois ci de publier directement,sans passer par notre agent infiltre en France.
Quelques petites impressions en vrac : il y a pas mal de touristes a Alep et la visite des souks relève un peu du parcours du combattant. Il faut jouer des coudes pour se frayer un passage entre les échoppes. Ceci dit, c'est quand même très surprenant. Tout semble anarchique et pourtant je suis sure qu'il y a un ordre a tout puisque ca fait 800 ans que ca dure.
Une artère du souk, celle menant a la citadelle, est particulièrement prisée des touristes et on y perd un peu en authenticité, mais c'est quand même génial.
Notre petit hôtel est entoure de rues tres vivantes de jour comme de nuit. On a l'impression que la ville ne s'arrête jamais de bouger, de klaxonner, de crier, de cuisiner.
On s'est trouve un petit restaurant sympa hier soir pour se reposer un peu de tout ce chaos, au menu chorba, salade de thym et d'olive, houmos, purée d'aubergines... Que du végétarien, c'est bon après les viandards en Turquie !!
Autre petite expérience aujourd'hui, je me suis décidée a entrer dans un magasin de lingerie. Autant dire tout de suite que pour la Syrie, je dois faire partie des petites poitrines ! J'ai quand même trouve un modèle assez simple mais comme il n'y a pas de cabine d'essayage, il faut essayer sur son tee-shirt... Ça semblait aller a peu près et pour 300 livres syriennes (5 euros) je suis repartie avec un soustif, un shorty et un string vert tendre. Une fois rentrée a l'hôtel, le vrai essayage commence et ce n'est pas tout a fait ca. Je dois encore le remplir un peu pour avoir un beau maintien... joli prétexte pour pouvoir manger encore quelques pâtisseries !
Demain nous partons pour le Massif Calcaire a la recherche de villages et monuments perdus. On se dirigera ensuite tranquillement a Damas en milieu de semaine.
Bises
Sandrine
Quelques petites impressions en vrac : il y a pas mal de touristes a Alep et la visite des souks relève un peu du parcours du combattant. Il faut jouer des coudes pour se frayer un passage entre les échoppes. Ceci dit, c'est quand même très surprenant. Tout semble anarchique et pourtant je suis sure qu'il y a un ordre a tout puisque ca fait 800 ans que ca dure.
Une artère du souk, celle menant a la citadelle, est particulièrement prisée des touristes et on y perd un peu en authenticité, mais c'est quand même génial.
Notre petit hôtel est entoure de rues tres vivantes de jour comme de nuit. On a l'impression que la ville ne s'arrête jamais de bouger, de klaxonner, de crier, de cuisiner.
On s'est trouve un petit restaurant sympa hier soir pour se reposer un peu de tout ce chaos, au menu chorba, salade de thym et d'olive, houmos, purée d'aubergines... Que du végétarien, c'est bon après les viandards en Turquie !!
Autre petite expérience aujourd'hui, je me suis décidée a entrer dans un magasin de lingerie. Autant dire tout de suite que pour la Syrie, je dois faire partie des petites poitrines ! J'ai quand même trouve un modèle assez simple mais comme il n'y a pas de cabine d'essayage, il faut essayer sur son tee-shirt... Ça semblait aller a peu près et pour 300 livres syriennes (5 euros) je suis repartie avec un soustif, un shorty et un string vert tendre. Une fois rentrée a l'hôtel, le vrai essayage commence et ce n'est pas tout a fait ca. Je dois encore le remplir un peu pour avoir un beau maintien... joli prétexte pour pouvoir manger encore quelques pâtisseries !
Demain nous partons pour le Massif Calcaire a la recherche de villages et monuments perdus. On se dirigera ensuite tranquillement a Damas en milieu de semaine.
Bises
Sandrine
samedi 2 octobre 2010
En Syrie, ça se corse (mauvais jeu de mots)
Samedi 2 octobre
On est arrives en Syrie, à Alep et tout va bien !
Les jus de citron a la menthe et le narguileh devant la citadelle ont bien récompensé la longue et stressante route depuis Sanliurfa.
Les cybercafés ici, cependant ont un filtrage et pas mal de sites sont interdits, y compris tous les blogs, de blogger ou autres...
Néanmoins nous tenterons par des voies obliques de continuer à faire vivre le présent blog au jour le jour.
vendredi 1 octobre 2010
Depart pour la Syrie reporte
On y est bien à ŞanlıUrfa !!!
(vue sur les quartiers populaires entourant le centre historique)
Aussi, on a prolonge notre séjour de 24 heures.
La vraie raison est que l'on est un peu crevés... sinus encombres pour Sandrine et tripes (un peu) en vrac pour moi...
Alors programme de revitalisation pour nous deux : dodo et gâteaux, agrémentés de quelques pilules miracle et nous pourrons attaquer les grandes plaines et le désert Syrien qui nous mènera a Damas...
Départ demain samedi donc...
A plus - Olive
(vue sur les quartiers populaires entourant le centre historique)
Aussi, on a prolonge notre séjour de 24 heures.
La vraie raison est que l'on est un peu crevés... sinus encombres pour Sandrine et tripes (un peu) en vrac pour moi...
Alors programme de revitalisation pour nous deux : dodo et gâteaux, agrémentés de quelques pilules miracle et nous pourrons attaquer les grandes plaines et le désert Syrien qui nous mènera a Damas...
Départ demain samedi donc...
A plus - Olive
Les bagnoles
Les bagnoles, c'est un sujet sérieux en Turquie.
Il semble tout d'abord que les voitures présentes en Turquie soient exclusivement Turques. Point de vieilles guimbardes issues du marche auto européen ou américain... C'est sans doute du a un souci de protectionnisme pour assurer la (bonne) marche de industrie automobile turque.
Le paysage auto est un peu monotone, pour qui aime un peu les vieilles bagnoles.
La grande marque turque est TOFAŞ qui produit une berline des familles, déclinée en break (au premier plan sur la photo). Ça n'a pas l'air ni terrible ni très cher, au moins ca roule beaucoup plus vite en descente qu'en montée ! Les jeunes fans de tuning les arrachent aux pères de famille pour les surbaisser, colorer les phares et mettre des housses de siège GTI.
Renault est bien présent en Turquie, et fait construire sous licence bon nombre de modèles basiques. Aussi des multitudes de R12, de R9 et 11 roulent encore. Elles sont maintenant progressivement remplacées par des "Symbol", sorte de Clio a coffre et par des Méganes
Ford semble avoir eu la plus grosse part du gâteau pour ce qui est des voitures neuves
Des que les Turcs ont un peu de sous, ils s'achètent une Ford... Un peu pus de sous encore, et c'est Volkswagen quı l'emporte, le Graal étant le Transporter tout neuf, avec vitres teintées, multiples rajouts de chromes, pare vache et rideaux de corbillard.
Pour ce qui est de Mercedes, on en voit quelques unes depuis des classe S ou CLS rutilantes jusqu'aux vieilles W114, ancêtre de la notre toujours (ou souvent) en bon état d'aspect
A notre approche, pas mal de turcs apprécient notre vieille W123, connaisseurs qu'ils sont de vraies et bonnes bagnoles
Le vrai pays dans cette région du monde pour un amateur de vieilles Mercedes reste bel et bien le Liban
Olive
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