lundi 13 septembre 2010

Voyager et bivouaquer en Turquie

C est plutôt facile en fait. Les routes sont bonnes jusqu'ici ici... Larges, peu fréquentées et pourvues d un revêtement correct, elles souffrent cependant de quelques exceptions, comme la sortie d Istanbul le weekend de fin de Ramadan, sous des trombes et des trombes d eau.
Ce fut assez épique de trouver notre chemin sur les multiples bretelles d autoroutes stambouliottes, pour ensuite faire face a la tempête en compagnie de milliers de chauffards survoltes par l orage. Heureusement la circulation s est rapidement dilue dans le pays et au bout de 150 km, on était beaucoup plus tranquilles
Maintenant que nous sommes a 350 km a l'intérieur du pays, on a les routes pour nous seuls ou presque.
La raison principale et le tarif des carburants : 3 Lires turques le litre (1.5 €), quasiment le prix de ma coupe de cheveux dans un petit salon d'Istanbul... En revanche le pays est tapisse de grands bus et de minibus qui semblent desservir toutes les destinations possibles.

Depuis notre départ d'Istanbul, on s'est remis au camping sauvage avec des impressions mitigées, pour la nuit dernière en tous cas.
Premièrement, notre équipement a tenu haut la main aux orages autoroutiers d'hier : pas un brin d'humidité dans notre couchage !
On s'est installe hier soir en bord de village, au pied des collines, le vacher descendant de l'alpage et un voisin nous ont salue sympathiquement, un chat est venu quémander un peu de bouffe ( pas de chance on était végétariens hier soir et il a du se contenter de mie de pain )
C'est plus tard que cela s'est gate : les chiens errants sont venus se frotter aux chiens de paysans pas loin de la tente. On ne risquait absolument rien en haut de notre tente, mais par contre ca fait un bordel de tous les diables...  Et une fois calmes, le Muezzin nous a rappelé qu'il était 5 heures du mat, et c'est la pluie qui nous a rattrape sur le coup des 7 heures. Dur dur

Olive

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