Ces quatre dernières semaines auront bien été remplies, non pas de préparatifs de voyage mais de travaux pour Olivier et de cartons de déménagement pour moi.
Faire l'acrobate sur le toit d'une grange ou en haut d'un escabeau, se torturer l'esprit avec des fils électriques, scier - poncer et en avoir plein les narines... voilà le quotidien d'Olive depuis trois semaines. Les premiers symptômes de surmenage se font d'ailleurs sentir depuis quelques temps déjà : rêves de guêpes transportant des bouts de bois, grue à manœuvrer en pleine nuit au milieu du lit pour attraper des outils (la grue c'était le bras d'Olivier, l'outil c'était moi...)...
Trier nos affaires, faire des cartons, gérer le changement d'adresse (même si nous ne savons toujours pas où on atterrira à notre retour), jeter de menues choses puis les récupérer au fond de la poubelle, emballer précieusement nos souvenirs, sentir un brin de nostalgie en ce dernier samedi chez nous et que je passe seule... Le déménagement, c'est moi qui m'en occupe pendant qu'Olive termine ses chantiers à droite et à gauche.
Bref, pas toujours facile de penser au voyage ces derniers temps. Une chose est sûre : à peine débarqués du bateau à Igoumenista, direction la plage pour décompresser et NE RIEN FAIRE pendant quelques heures !
Nous avons quand même trouvé le temps depuis hier d'équiper la voiture de ses derniers accessoires : le protège carter, les films miroirs sur les vitres, l'allume cigare pour recharger appareils photos et téléphone...
Et j'ai trouvé les visas syriens dans la boîte aux lettres ce matin !!!
Petit à petit, les choses avancent.
Au programme de ces 12 prochains jours : un toit à finir de tuiler à Chevalet, des cartons à finir de remplir et de transporter, quelques menus achats pour le voyage, un mariage en Bourgogne (non, non pas le nôtre!), l'état des lieux de sortie de notre premier 'chez nous'...
Vous êtes désormais sûrement tout aussi convaincus que nous qu'il nous faudra bien ces deux mois de voyage pour nous reposer... Et si vous en doutez encore, imaginez vous trois semaines en haut de ça !
Sandrine